Bonjour,
Je suis actuellement en ARE par Pole Emploi et je souhaiterai acheter un produit qui n’existe pas ici pour le commercialisé sur mon île. J’ai entendu parler de la possibilité de percevoir à l’immatriculation la moitié de mes droits restant et 6 mois après l’autre moitié. Cet apport me permettrai d’acheter mon stock de démarrage et faire ma publicité.
Ensuite je pense aller voir plusieurs commercants pour qu’ils vendent mon produit, mais doivent ils me l’acheter ou dois je le mettre en dépôt chez eux (peut être faut il un contrat et lequel) et qu’ils me reversent une fois par mois en fonction des ventes mon dû moins leur commission. Je vais aussi le vendre par correspondance et en direct. autour de moi tout le monde trouve le produit super intéressant pour l’île mais j’ai quand même des craintes et je souhaite bien mesurer les risques.
De plus je ne sais sous quel régime m’immatriculer et si jamais mes revenus ne sont pas suffisants, pourrai je dans ce cas garder mon activité et prendre un emploi à coté en CDD ou CDI J’ai envie de me lancer mais j’ai des craintes et ne trouve nul par ou me renseigner. merci pour vos réponses.
Passez tous de bonnes fêtes de fin d’année, je vous envoie plein de soleil des Antilles.
Une future créatrice d’entreprise
Bonjour,
Je vous remercie vivement pour le soleil des Antilles que vous nous envoyez. Toutefois le parisien que je suis n’a pas à se plaindre, ici nous avons eu la Saint-Sylvestre la plus douce depuis 1883.
En effet, vous pouvez bénéficier en tant que créatrice ou repreneuse d’entreprise du maintiens de vos droits Assedic soit sous la forme d’un capital pour moitié à la création et autre moitié 6 mois plus tard, soit en versement mensuel sous conditions que vous ne vous verserez pas une rémunération supérieur à un certain montant, 120% du Smic il me semble. Vous pouvez vérifier cela très simplement sur le site de pôle emploi et auprès de votre conseiller.
Ensuite, concernant la vente de votre produit, sachez que toute situation, tout projet, s’étudie au cas par cas. En tant que futur créatrice d’entreprise c’est à vous de faire le nécessaire pour obtenir les renseignements désirés, de frapper aux bonnes portes. Il est évident que si vous faites de la revente de marchandises, les distributeurs chercheront à vous payer uniquement en cas de succès de vente sinon ils auront le stock d’invendus sur les bras. Renseignez-vous directement auprès d’eux pour savoir comment ils sont prêts à vous acheter vos marchandises. Votre intérêt est qu’ils achètent comptant puis qu’ils se débrouillent. Mais ils pourront vous dire que votre marchandise est chère et qu’ils pourront vous payer qu’après avoir eux-même réalisé la vente. Prévoyez de rester propriétaire des marchandises tant qu’elles ne sont pas payés.
Vous pensez que votre produit aura un minimum de succès c’est très bien, je pense que vous avez fait un début d’étude de marché. Une fois que vos clients auront acheté votre produit, combien de temps faudra-t-il avant qu’ils le rachètent ? Car une île ce n’est pas très grand et une fois écoulé votre premier stock vous risquez d’être à cours de clients.
Pour le choix de la forme de votre entreprise, chacun ici dira qu’ils nous manquent des éléments pour commencer à vous donner un conseil.
Si vous choisissez le statut AE en vente de marchandises vous pouvez monter à 80K de CA, vous êtes imposé sur une base forfaitaire et vous êtes en franchise de TVA. Je vous déconseille ce mode sauf si vous souhaitez tester votre idée tout de suite. Si vous n’avez pas un concurrent qui va vous piquer votre idée, je vous conseille de finir votre étude de marché et votre plan d’affaire ou business plan. Suivant les éléments qui en ressortiront vous verrez qu’il faudra abandonner votre projet ou lancer votre activité sous forme de société (SARL ou SAS) car l’EI me semble déjà à éviter pour la raison qu’il y a des marchandises à acheter et donc un investissement de départ important. Cependant si vous n’avez aucun patrimoine à protéger et que vous êtes célibataire l’entreprise individuel est une option.
Bonjour,
Je tiens a apporter une précision sur la réponse de NetWorker :
[quote]En effet, vous pouvez bénéficier en tant que créatrice ou repreneuse d’entreprise du maintiens de vos droits Assedic soit sous la forme d’un capital pour moitié à la création et autre moitié 6 mois plus tard[/quote]
Il s’agit de 25%, un mois après la création, et 25% six mois après la création. Les 50% restant sont gelés pendant une durée de 3 ans par le Pôle emploi, de manière a ce que si durant ces trois ans vous retourniez en situation de chômage, vous puissiez percevoir a nouveau des indemnités journalières. Une fois 36 mois écoulés depuis la création d’entreprise, la somme restante ne sera plus jamais récupérable.
C’est une solution intéressante si vous avez un besoin de financement initial pour lequel vous n’avez pas d’autres solutions ou si vous disposez d’une autre source de revenus pérenne à coté.
Si vous optez pour l’option de versement anticipé de vos droits, vous perdez vos droits mensuels bien entendu.
[hr]
Le système de « la couveuse d’entreprise » est intéressant a étudier.
La couveuse est un dispositif permettant de tester une activité sans s’immatriculer. Vous utilisez le numéro SIRET de la couveuse qui vous accompagne et pouvez effectuer des actes commerciaux grâce a ce numéro SIRET.
Il existe plusieures couveuses en france et en Europe, dont celle que je représente « Anabase » située a Bordeaux et dont le rayon d’action est départemental.
Nous faisons partie de l’union des couveuses.
Vous trouverez toute l’information a propos de ce dispositif sur:
[url=http://www.uniondescouveuses.eu/]http://www.uniondescouveuses.eu/[/url]
Anabase est une structure reconnue par le pôle emploi et le Conseil général
Vous pouvez également visiter notre site internet: http://www.couveuse-anabase.org/ et assister a une réunion d’information organisée dans nos locaux.