Bonjour,
Une société dont le capital est divisé en 10.000 parts est valorisé comme suit :
veleur patrimoniale 740.000 euros
valeur goodwill indirecte 1.870.000 euros
valeur experts comptables europeens 1.600.000 euros
anglo saxons 2.500.000 euros soit une moyenne de 1.677.000 euros
Cela veut-il dire qu’une part vaut an minimum 167 euros ou plus si on privilegie la valeur de rendement.
en cas de cession de parts????
Merci pour votre aide
Amicalement
Georgy
Bonjour,
Il n’y a pas vraiment de calcul précis pour apprécier une Part Sociale.
La preuve, et c’est bien là le problème !
Une Part Sociale ne vaut que le prix négocié entre un Vendeur et un Acquéreur.
Jusqu’à maintenant, je me suis toujours contenté de déterminer les valeurs de parts qu’à partir des montants apparaissant au bilan, sans tenir compte des goodwill et compagnie.
En partant de la Situation Nette,
j’ajoute les PlusValues latentes et je divise par le nombre de parts.
Après, c’est une négociation.
L’Administration peut toujours remettre en causse ce montant, à charge pour elle de prouver qu’il a été sous-estimé. Mais même les calculs de l’Administration sont discutables.
Alors, bon courage !
loic6354 écrivait:
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> Bonjour,
>
> Il n’y a pas vraiment de calcul précis pour
> apprécier une Part Sociale.
> La preuve, et c’est bien là le problème !
> Une Part Sociale ne vaut que le prix négocié entre
> un Vendeur et un Acquéreur.
>
> Jusqu’à maintenant, je me suis toujours contenté
> de déterminer les valeurs de parts qu’à partir
> des montants apparaissant au bilan, sans tenir
> compte des goodwill et compagnie.
>
> En partant de la Situation Nette,
> j’ajoute les PlusValues latentes et je divise par
> le nombre de parts.
> Après, c’est une négociation.
> L’Administration peut toujours remettre en causse
> ce montant, à charge pour elle de prouver qu’il a
> été sous-estimé. Mais même les calculs de
> l’Administration sont discutables.
>
> Alors, bon courage !
Bonjour,
Merci bcp pour ces précisions.
Peut-on dire néanmoins que la valeur de cession d’une part ne peut, en aucun cas être inférieure à la valeur patrimoniale divisée par le nombre de parts.
A partir du moment ou l’entreprise est valorisée avec 4 methodes différentes est-ce qu’il n’est pas possible de prendre la moyenne qui ne devrait pas être éloignée du « juste prix »???
Merci
Bonne journée
Georgy
Re !
Bien sur, vous pouvez tabler sur une moyenne comme base de négociation.
Maintenant, reste à savoir si votre Acheteur est d’accord pour payer ce prix-là.
Rebonjour
Encore merci pour vos précisions.
Si la cession de parts se fait en interne c’est à dire que l’acheteur est déjà dans la société, ces chiffres sont connus alors dans ce cas faut-il prendre la moyenne des 4 évaluations celle-ci étant, à mon avis, censée représenter le plus fidelement la valeur de l’entreprise.
Merci encore pour votre avis
Cordialement
Georgy
Bonjour
il y a encore bien d’autres valeurs possibles.
classiquement on fait la moyenne (il y a plusieurs bons livres sur le sujet – voir par ex. aussi l’étude faite par Synextrans sur un grand nombre de cessions dans l’Ouest) et cette moyenne sert de base de négociations. Je pense qu’il faut en effet panacher les valeurs selon les critères, rendement, rentabilité, fonds propres, pour niveler.car on a parfois des valeurs exrtêmes qui ne veulent plus rien dire.
ensuite il y a la faisabilité pour un repreneur normalement constitué en apport pour lui permettre de rembourser un crédit – là on considére que la charge annuelle de la dette totale (dettes existantes + nouvelle dette) ne doit pas exéder 70% de la CAF disponible.
Enfin si la cession de parts est minoritaire, c’est à dire ne donne pas le contrôle de l’entreprise on admet souvent une décote de 20/30%
Merci pour vos explications
Cependant on est bien d’accord qu’une societé de surcroit en developpement, ne peut, en aucun cas, valoir moins que sa valeur patrimoniale et donc qu’une part ne peut être négociée à une valeur inférieure a cette somme divisée par le nombre de parts.
Cordialement
Georgy
je suis d’accord avec vous si le développement se fait sainement, c’est à dire que le ca augmente et que l’EBE augment aussi sans accroissement des risques. Si le développement est de la fuite en avant avec des marges en baisse et /ou un risque client qui augmente c’est de l’habillage pour la vente.
Il y a la valeur intrinsèque de l’entreprise, (l’actif net reévalué qu’on peut espérer encaisser en vendant et en réalisant les composantes de l’entreprise en morceaux) plus la valeur que représente la capacité à générer de la marge. C’est cette dernière notion qu’on retrouve en partie dans la notion de fonds de commerce et aussi de goodwill.
Statistiquement mais attention il ne s’agit que de moyennes les pme sont vendues 2 fois les fonds propres et/ou 7 fois les résultats nets.
Personnellement j’ai fait de la transmission d’entreprise pendant 7 ans et mon tableur calculait une dizaine de méthodes de calcul. Parfois elles donnaient des résultats très cohérents parfois elles divergaient complètement – fonds propres riquiquis et gros profits distribués ou fonds propres énormes mais plus de résultat – d’ou la nécessité de panacher les méthods en pondérant selon les cas de figure, selon le secteur d’activité et le contexte économique du secteur. C’est pas toujours très simple.
cordialement
Rebonjour,
Est-ce que la decote de 20/30 % est également applicable si les parts sont cédées à d’autres associés ou a l’entreprise elle-même (rachat de ses propres actions)
D’autre part, pour la valorisation de l’entreprise, prend-on en compte seulement les derniers bilans connus ou également les résultats connus de l’exercice en cours.
Merci pour votre aide
Cordialement.
Georgy
Bonjour,
Y aurait-il un expert comptable sur le forum pour me répondre notamment Hervé qui avait soulevé le probleme.
Bonne journée
Cordialement
Georgy
Non, il n’y a pas d’expert sur le forum !
Quand ils interviennent, c’est juste pour faire leur marché !
Blague à part, on vous a dit qu’il y avait 10000 façons de calculer le prix d’une part.
Vous pouvez appliquer ou non une décote à qui vous voulez, il n’y a pas de règles !
L’essentiel étant que le Vendeur et l’Acquéreur se mettent d’accord sur un prix.
Rebonjour,
Merci Loic.
J’ai bien compris que la valeur d’une part ne pouvait etre determinée avec précision.
Néanmoins et pour reprendre les chiffres du début, imaginons que le vendeur estime le prix de la part à 170 euros et l’acheteur à 100 euros cela fait au final une tres grande différence.
Comment cela se passe t-il alors.
Faut-il faire désigner un expert qui determinera un prix qui devra être accepté sans discussion par l’acheteur et le vendeur.
Merci votre avis
Cordialement
Georgy
Re !
« Comment cela se passe t-il alors. »
> On discute !
C’est un peu comme le prix d’une maison.
Elle est mise en vente un certain prix.
Les acquéreurs potentiels font une offre.
On discute et on tranche, chacun faisant valoir ses arguments.
Si le vendeur n’est pas pressé, il maintiendra son prix.
S’il a besoin d’argent, il sera plus enclin pour le baisser.
Dans votre exemple, vous parlez de 100 à 170 Euros.
L’écart est conséquent mais j’ai déjà eu le cas où ça allait de 1 à 5 !
A chacun de justifier son prix avec ses arguments, fondés ou non.
Pourquoi vous les propose-t’il à 170 alors que vous ne les estimez qu’à 100 ?
Je dirais que c’est à vous à faire accepter Vos arguments et prouver à votre vendeur que ses arguments sont discutables.
Vous pouvez toujours faire intervenir un « spécialiste ». Les pubs sont pleines de ce genre « d’expert ».
Mais vous aurez autant de valeurs que de « spécialistes », et en aucun cas, aucun ne pourra fixer le prix pour vous.
Merci bcp Loic pour vos explications
Encore un mot
L’administration qui perçoit des droits d’enregistrement n’a pas intérêt à ce que la valeur des parts soit minorée.
Y a t-il un usage en la matiere????
Merci
Cordialement
Georgy
Re !
L’Administration fait aussi son estimation; Une de plus !
J’ai eu le cas chez un client qui était en Sté avec un Associé pour l’activité,
et ensemble, ils avaient monté une Sci pour le batiment.
Comme trop souvent après quelques années, la mésentente s’est installée et le Gérant, mon client, a prié son associé d’aller voir ailleurs moyennant :
– le rachat de ses parts de la Sté au même prix que lors de la création (10 ans avant !)
– le rachat des parts de la Sci au prix du remboursement restant sur le crédit fait par l’associé pour acheter ses parts.
(Dans les 2 cas et compte tenu de la valeur de vente des parts, j’ai refusé de faire les Cessions de Parts, qui ont été finalement faites par son notaire)
1- 3 ans après, pratiquement à la fin de la période de prescription, ce qui devait arriver arriva : l’Administration a envoyé un courrier à mon client pour lui notifier son refus de l’estimation des parts de la Sarl.
Elle a proposé un nouveau prix avec ses arguments. J’ai accompagné mon client avec ses arguments.
L’Administration en a accepté certains mais pas d’autres. On a discuté et on a tranché.
L’entrevue a duré 1 heure.
Mon client a payé le complément de 4.80%. Point !
2- Ce qui devait arriver … n’est pas arrivé !
Alors que l’Administration aurait été, à mon sens, en droit de contester le prix des parts de la Sci.
Tout ça pour vous dire qu’on peut faire un peu ce qu’on veut, qu’il n’y a pas une valeur précise des Parts.
Si vous vous ètes mis d’accord avec votre Vendeur, vous payerez le prix convenu + le 4.80% aux Impots.
Si l’Administration ne réagit pas dans les délais prescrits, c’est bon.
Sinon, vous aurez à payer le complément de 4.80%, et c’est tout.
Donc, les conséquences d’une sous-estimation du prix des parts n’a pas de conséquences catastrophiques, sauf s’il y en a pour plusieus milliers d’euros, bien sur.