Amis dirigeants !!
Pensez-vous être un patron sympa ?
Et plus encore, est-ce que vos salariés le pensent ?
Avantages salariés, primes, incentives… et vous, quelles sont vos actions, vos moyens pour que vos salariés se disent « oui j’ai un boss sympa » ?
Parce qu’au final, quand le salarié est heureux, il est plus à même de travailler plus et de travailler mieux
Je suis curieux de voir votre point de vue et vos expériences…
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Bonjour,
Je n’ai pas de salarié et n’en veux pas.
L’idée de patron sympa est très subjective. Un salarié qui fait un bon boulot et satisfait son patron n’aura pas de source de conflits avec lui. S’il a une paie en fonction de son travail ce sera encore mieux.
En revanche, un salarié qui a tendance à essayer d’en faire le moins possible, fait des erreurs dans son travail, risque de ne pas trouver son patron sympa parce qu’il lui fera, peut-être à raison, des remarques.
Un patron peut être très strict, pas marrant, et payer ses salariés très bien, un autre, sympa, leur donnera le strict minimum.
Dans ma carrière, j’ai eu plusieurs patrons, certains sympas, mais qui ne payaient pas ou n’étaient pas d’une intelligence rare à mes yeux, d’autres qui payaient bien mais ne familiarisaient pas, et paraissaient hautains.
Pour se sentir bien dans son travail, c’est une question de maitrise et d’appréciation de son boulot, ainsi que l’ambiance générale, créée par l’ensemble du personnel.
Christine
Chère Christine,
Je suis assez d’accord avec vous, avoir un boss sympa n’est pas le moteur essentiel de la carrière d’un salarié… mais à travail égal (en quantité et en qualité bien sûr), c’est quand même mieux d’avoir un patron « humain » et qui veut que ses employés se sentent bien non ?
Les grosses boites font des séminaires où ils font la fêtes tout un week end, font des arbres de Noël avec les enfants… mais que faire quand on est dirigeant d’une PME où les moyens sont limités ?
Les idées des autres peuvent être bonnes à prendre…;-)
A bientot
Jp
Bonjour,
Un patron peut être « humain » sans pour autant être sympa.
Je connais une personne qui travaille depuis 30 ans chez le même patron, c’est quelqu’un de strict dans le boulot, mais juste. Il garde son personnel.La plupart ont plus de 10 ans d’ancienneté.
Il est capable de rigoler autour d’un pot, mais quand on est au boulot, on ne rigole plus.
C’est, je pense, un bon compromis.
L’important dans les petites entreprises est, à mon avis, d’impliquer ses salariés dans la gestion, les féliciter quand ils ont réalisé un objectif important (une grosse vente, une situation comptable rapidement ..), et pourquoi pas organiser de temps en temps des pots en fin de journée à l’occasion d’un anniversaire par exemple.
J’ai travaillé dans une petite société (on était 5 – 6), et on faisait un pot avec un cadeau commun à chaque anniversaire + 1 repas le dernier jour de travail avant Noël. L’après-midi était ensuite libre.
Mais cela ne peut marcher que si l’ambiance générale est bonne, et si les salariés comprennent que le patron peut rigoler par moment, mais qu’à d’autres c’est le boulot, et là, pas de rigolade.
Christine
Bonjour,
Ah on mesure le côté humain d’un patron, en fonction des primes, cadeaux, avantage.
Je ne savais pas !
Il m’est arrivé souvent dans ma carrière, avoir aucun 13è mois, aucune prime, aucune heure sups, tout juste le brut mensuel et pourtant de travailler chez eux j’étais heureux.
Cordialement
Christian de Montpellier
Bonjour,
Il n’y a pas que l’argent qui fait le bonheur !
Se sentir bien dans une société, avoir un job qui plait, est plus important, à mon avis, qu’une bonne paie, mais un boulot inintéressant et une mauvaise ambiance de travail.
C’est d’ailleurs pour cette dernière raison que certains fonctionnaires sont si malheureux. Ils ont une paie assurée, des avantages, et pourtant le boulot ne leur plait pas. Mais il n’en changerait pas car ils ont la « sécurité de l’emploi », mais vont au travail à reculons.
Christine
Bonjour,
Par ailleurs, je peux témoigner d’un grand patron membre d’un famille dirigeante 3ème génération d’une grande multinationale américaine, une des plus grande fortune des états unis, parlant bien Français réunissant tout le personnel pour parler de sa famille et de leur aventure depuis l’origine.
Qui préfère manger avec les employés avec un plateau repas que d’aller au restaurant.
Les gardes du corps sont jamais loin, gardée à vue.
Christian de Montpellier
Re,
Les américains ont beaucoup à nous apprendre sur le sujet.
J’ai eu l’occasion de déjeuner en Chine avec un patron américain d’une grosse usine implantée là-bas, c’était également un plateau à la cantine.
Mais ce qui est considéré comme normal et une bonne idée ailleurs, ne l’est pas forcément chez nous. Certains salariés français pourraient se sentir gênés par la présence de leur patron, et ne pas oser parler librement.
Il faut un compromis. Un patron ne peut pas être un copain, sinon il perd son autorité.
Christine