Inaptitude au travail et fin de période d’essai

Bonjour,

Je suis directeur d’exploitation dans l’hôtellerie restauration. Mon adjointe (embauchée Coterep) a commencé en même temps que moi mi-juillet sur cette création d’entreprise.

La formation d’une semaine ensemble sur une autre unité se passe bien. De retour sur l’unité, elle est redirigée vers un autre hôtel-restaurant pendant 2 semaines où elle peaufine sa formation. Durant ce temps, je prépare l’ouverture avec mon cuisinier.

Nous ouvrons mi-aout et dés le début, je ne sens aucun investissement personnel de sa part. Ma demande de mise en place de document sans date butoir met plusieurs semaines. Je ne lui demande rien d’autre, puisqu’elle ne fait pas cette première tache, mais la relance régulièrement…

Dernière semaine d’aout, elle a rdv l’après midi à la médecine du travail. Le verdict est qu’elle est apte sauf pour faire du service. Pas de porter ou courir, ou marcher, non de la salle. Elle n’a pas une incapacité de son travail, juste la salle qui représente 70% de son temps.

Malgré le début mollasson de l’activité du restaurant, je mets 2 jours à trouver une serveuse que j’embauche. Du verdict à son départ, elle a fait 2 services seuls sans aide un de 2 couverts et l’autre de 14 couverts.

Pas moins de 7 jours avant ce rdv, j’avais commencé à noter tout ce qui ne convenait pas dans son travail. Le jour de son rdv , durant le service du midi, après l’inacceptable venant d’une sous directrice, je lui dis que je souhaite la voir le soir même en entretien. C’est durant cet entretien qu’elle me remettra le résultat de la médecine du travail. Mettant ce document de coté, car rien à voir avec les reproches que je lui fais, je lui signifie les reproches que je lui fais et lui indique que pour le résultat de la AIMT je vais embaucher une serveuse. Au vu de sa désinvolture et du « jean foutiste » de son poste durant l’entretien, je décide de poser une annonce pour son poste auprès de pôle emploi, me disant que ca la ferai « se bouger ». Lors de son retour de congé, je lui indique ma démarche, ne souhaitant pas me retrouver dépourvu de cv si rien ne bouge.

La semaine suivant, c’est bourde sur bourde. Je note tout ! Elle ne connaît même pas le travail de réceptionniste, ne prend aucun dossier en main, que cela soit la cuisine, les débiteurs, la réception,…. Le document demandé à l’ouverture concernant un contrôle des chambre, n‘est toujours pas mis en place.

Après un ras le bol, je décide de mettre fin à sa période d’essai en notifiant comme motif (la demoiselle est une mante religieuse) qu’elle a commis bcp d’erreur, que ses lacunes sont incompatibles avec le poste de sous directrice et son manque d’implication récurent nous amène à mettre fin à la période d’essai. Refusant de signer en main propre la rupture de la période d’essai, elle recevra dés le lendemain matin le recommandé avec accusé de réception. En absence injustifiée dés le soir même, elle s’est mis en arrêt 4j après jusqu’à la fin de sa période de préavis qu’elle n’a pas effectué.

Depuis, je sais qu’elle a contacté les Handicapés de France pour l’aider à monté un dossier prudhommale, mon premier, afin certainement de faire renommer sa rupture de contrat de travail en rupture abusive du contrat de travail.

Entre temps, un de mes salariés m’a fait un courrier en mettant qu’il faisait bon travailler chez moi et que j’étais gratifiant du travail bien fait et de l’investissement personnel. Cerise sur le gâteau, j’ai également reçu la plainte d’une cliente, venu avant son rdv à la médecine du travail, et qui avait trouvé le service plus que déplorable et que la serveuse (mon adjointe ce jour là), je cite : « était antipathique et hautaine »

Alors voilà, elle est sournoise et je ne lui faisais déjà pas confiance quand elle travaillait, mais elle est maligne et j’avoue que tout cela me fait un peu flipper.

Que dois-je faire afin d’être le plus paré possible si jamais ca arrive ?