Compte clients-fournisseurs

MASDELON Contributions: Q(5) / R(3)
a posé une question le 17 février 2007

Bonjour à tous,

Lorsque je comptabilise une vente ou un achat, puis-je passer les écritures,
Pour un achat : achat marchandises à banque sans oublier la tva déductible.

Pour une vente : Banque à vente marchandises sans oublier la tva récoltée.

Tout cela sans transiter par les comptes fournisseurs et clients !!!

Ou dois-je d’abord comptabiliser les factures clients et fournisseurs et seulement après passer les écritures concernant le paiement !

Merci pour vos réponses qui m’aidront probablement à mettre de l’ordre dans ma compta (SARL IS)

3 réponses

netpme Contributions: Q(576) / R(5306)
Administrateur
le 17 février 2007

salut,

ben normalement c’est mieux de passer par un compte de tiers, ca clarifie la situation. De plus si vous êtes un jour ammener à payer un fournisseur ou à faire un crédit à un client, le compte de tiers sera trés pratique surtout si vous divisez ce compte en fonction de vos clients et fournisseurs ( à condition d’avoir des clients et fournisseurs constant).
exemple : fournissuer X = 401.X
client Y = 411.Y

Ainsi leur solde sera trés parlant pour le tenue de la trésorerie.

#1
dda Contributions: Q(108) / R(310)
le 18 février 2007

Il existe deux types de comptabilité :
– la comptabilité « de trésorerie » qui consiste à enregistrer les recettes au moment de leur encaissement et les dépenses au moment de leur paiement,
– et la comptabilité « d’engagement », qui consiste, quant à elle, à comptabiliser les recettes et les dépenses dès leur facturation.
Les professions libérales tiennent en principe une comptabilité de « trésorerie ». L’option pour une comptabilité « d’engagement » leur permet de provisionner la régularisation de leurs charges sociales. Mais attention, elle les oblige également à déclarer les prestations facturées et non encaissées.

#2
dda Contributions: Q(108) / R(310)
le 18 février 2007

Les entrepreneurs individuels sous le régime simplifié d’imposition (RSI), dit « réel simplifié », exerçant une activité artisanale, industrielle ou commerciale ont la faculté de dresser une comptabilité dite « super-simplifiée », ayant pour conséquence notamment :
– la tenue d’une comptabilité de trésorerie (encaissements, décaissements) ;
– la possibilité de centraliser les écritures comptables trimestriellement ;
– l’absence de justification des frais généraux payés en espèces dans une limite de un pour mille du chiffre d’affaires avec un minimum de 150 euros. Sont visées les dépenses accessoires telles que le parking, les pourboires etc ;
– une déduction forfaitaire des frais de carburant par référence aux barèmes établis par l’administration fiscale ;
– en fin d’exercice, une évaluation simplifiée des stocks de marchandises et des travaux en cours ;
– la possibilité d’être dispensé de produire un bilan si le chiffre d’affaires hors taxes est inférieur à 153 000 euros pour l’activité de vente et de fourniture de logement, ou à 54 000 euros pour la prestation de services.
Les sociétés commerciales imposables à l’impôt sur les sociétés (IS) ou les sociétés de personnes relevant de l’impôt sur le revenu (IR) ou ayant opté pour l’IS ne peuvent pas bénéficier de la comptabilité « super-simplifiée ». Elles doivent donc tenir une comptabilité selon les règles classiques.

#3

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